S’il a le désir de veiller toujours, il arrive que que l’homme clou soit gagné imperceptiblement par le sommeil. Il entre alors dans un état étrange, propices à différents troubles des sens, où apparaît fantômes et images enfouies. L’homme clou rêve qu’il est un radis, l’homme clou rêve qu’il regarde les choses le regarder… Il rêve et sa détermination synchronise le monde.
Au delà de ce qui est vu il y a le regard de chacun. Le regard comme quelque chose d’augmenté par l’art. L’idée d’assemblage et de montage (à la façon dont au cinéma le montage raconte quelque chose) dessinent un espace où les images sont agencées pour résonner ensemble. Dessins encadrés et peinture murale deviennent alors des points de jonctions et des surfaces de projections sur lesquels glissent des signes et des désirs.
A notre façon et ponctuellement, notre faculté à être cet homme clou nous permet de nous en saisir.